Envoûtante. Magique. Elégante. Gracieuse. Ce sont les mots qui me sont venus à l’esprit lorsque j’ai découvert la nouvelle collection de la saison Automne-Hiver 2016/2017 de la maison néerlandaise Dorhout Mees le dimanche 6 mars à la Maison de l’Architecture lors de la Fashion Week. Pour son tout premier défilé de mode dans la Capitale de la mode, Esther Louise Dorhout Mees s’est fait remarquée par son génie créatif.
Véritable vectrice de rêves, elle nous a invité au voyage en nous immergeant au coeur d’un nuage d’oiseaux en plein vol harmonieux tel une migration postnuptiale d’automne qui serait partie des Pays-Bas et se terminerait à Paris.
Esther Louise met en avant ce qui a fait la force de ses précédentes collections, à savoir les concepts, les silhouettes et les formes organiques. Intitulée « Nubivagant », la collection s’inspire des rassemblements d’oiseaux et d’autres animaux qui se déplacent en groupe de manière harmonieuse pour ne faire qu’un. L’idée de mouvement et de dance est l’une des lignes directices de cette collection portée par des magnifiques mannequins qui ont litérallement ensorcelé et subjugué les invités et les photographes venus en masse dans une Chapelle de l’ancien Couvent des Récollets pleine à craquer.
Pour donner aux modèles un regard hypnotique et fantastique, celles-ci ont porté une paire de lentilles dites « sclérotiques » de couleur noire couvrant intégralement les yeux, faisant disparaitre le blanc des yeux. Le maquillage twiggy style poupée des cils inférieurs et supérieurs est venu accentuer encore plus le regard mystérieux, tandis que des crinières-couronnes formées de tresses latérales avec un effet décoiffé et déstructuré ont apporté cette touche animale. Pour sa thématique des oiseaux, la créatrice utilise du noir et du gris sur certaines pièces, mais également du blanc crème et du vert qui rappellent la nature.
Esther Louise joue avec les découpes et les volumes de sorte que le corps et la matière ne fassent plus qu’un. Les vêtements ont été conçu en trois dimensions pour ressembler à la peau animale ou à des nids d’abeilles grâce notamment à des dessins symétriques très raffinés et ressemblant aux fameux tests de Rorschach. L’utilisation de matériaux et matières nobles, avec des perles brodées, du jacquard, des robes de soie et de satin, des textures laineuses, donne cet aspect élégant et luxueux à la collection de prêt à porter pour laquelle la designer n’a pas hésité à ajouter du contraste et de l’originalité avec des hauts et des longs gants du rouge vif ou un gris sobre et qui pourraient très bien plaire à Lady Gaga, qui a déjà porté en 2015 des vêtements Dorhout Mees. Esther Louise Dorhout Mees a réussi sa première à Paris qui correspond plus à son approche artistique ultra créative et son univers conceptuel.
Pour la première fois, Effigie Photographie a utilisé une « GoPro Silver Hero3+ » placée au pied du podium. Vivez le défilé comme si vous étiez un photographe.
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